Project cars premier du nom a marqué les esprits en 2015 lors de sa sortie. En effet, il proposait alors des graphismes plutôt flatteurs, un nombre déjà impressionnant de voitures et de circuits, mais surtout un système de gestion météo plutôt novateur.
Alors, quand Slightly Mad Studios et Bandai Namco Games ont annoncés travailler sur le deux, les yeux de beaucoup de SimRacer se sont mis à briller.
Deux ans se sont écoulés et voici donc Project Cars 2 qui débarque avec son lot de nouveautés. Suffisamment que pour prendre la relève haut la main ? Découvrons l’ensemble !
Du contenu à la pelle
L’une des forces du titre est la variété de son contenu.
Tout d’abord, 180 voitures dans le garage, dont trois nouvelles licences et non des moindres. Porsche, Ferrari et Lamborghini ! De quoi ajouter des modèles anciens des plus mythiques et des modèles plus récents qui trustent certains championnats comme la Ferrari 488 GT, par exemple.
La multitude de voitures, anciennes comme récentes, ainsi que leurs classifications (road, gt, endurance, monoplace, …) permet à chacun de s’amuser comme bon lui semble. D’autant qu’à l’inverse de certains jeux, toutes sont disponibles dès le premier lancement du jeu, sans avoir de permis à débloquer ou des options à acheter. Pas de challenge à ce niveau-là, mais pas de frustration non plus !
Histoire de varier les plaisirs, vous pourrez compter sur plus de 60 circuits, avec 130 variations de ceux-ci. Quel bonheur de redécouvrir Spa Francorchamps ou Monza en version historique ou en version « courte », des circuits comme Hockeneim ou Long Beach…
Vous trouverez également des circuits de rallycross et des ovals….histoire d’y placer les voitures adéquates tirées tout droit des deux nouvelles catégories qui font leur apparition, les Indycar et le Rallycross ! De quoi là encore varier les plaisirs avec plus de 29 catégories différentes !
Devenez monsieur Météo
Qui n’a pas rêvé de faire la pluie et le beau temps ? Project Cars 2 vous l’y autorise toujours et encore.
Démarrer sous le soleil, passer par de l’orage intense avant de laisser sécher la piste sous une fine brume pour enfin faire tomber la neige en gros flocons ? Rien d’impossible!
Revoir notre let’s play Project cars 2 (Soleil de jour, ensuite brume et orage de nuit !)
Sur ce point, il faut bien avouer que les prouesses réalisées par les développeurs sont plutôt impressionnantes. Tout l’environnement réagit parfaitement aux conditions climatiques changeantes.
Les abords bien entendu, mais surtout la piste ! Les flaques évoluent constamment au fil de la course créant par-ci par-là des zones propices à l’aquaplanage et donc que vous chercherez à éviter tant que possible…
Au contraire, passez dedans en permanence et ces dernières, pour autant que la pluie ne soit pas trop intense, se videront au fur y a mesure.
Il en va de même avec les marbles. Leurs dépôts en bord de piste pourraient bien vous faire perdre la voiture en cas d’action un peu trop intense lorsque vous roulerez dedans…
Plus encore que dans la première version du jeu, la température des pneus a également son importance. Un à deux tours seront nécessaires pour les mettre à température, sous peine de se compliquer quelque peu la tâche en piste.
Jour, nuit ? Là encore le rendu est superbe. Du coucher du soleil qui vient frapper le pare-brise, au rendu des phares de vos adversaires dans les rétroviseurs, tout est présent pour une immersion totale.
À noter que la variation jour/nuit faisant évoluer la température de la piste, pour peu que vous rouliez avec très peu d’aides au pilotage, vous ressentirez le changement de comportement de la voiture. Tout simplement jouissif !
Des graphismes à la hauteur de nos attentes ?
Notre configuration de test est correcte sans pour autant être une bête de course…voyez plutôt. I7 4790K, Nvidia GTX 1080, Disque Dur SSD et 16Giga de Ram.
Lors de nos sessions sur écran 27’’, nous avons pu jouer en ULTRA sans le moindre ralentissement.
Le jeu, à l’inverse de son ainé, est cette fois réellement bien optimisé et paramétrable à souhait.
Une fois le tout poussé au maximum, il faut bien avouer que le jeu est juste splendide. Autant les vues jouables sont déjà très belles, autant l’effet « wow » opère encore plus lorsqu’on lance un replay du bord de piste. Chaque détail y est. Marbles, poussières et particules, étincelles, lens flare, reflets.
Là encore Project cars 2 n’a pas à rougir face à la concurrence qui s’avère néanmoins très serrée dans le petit monde des simulations grand public et qui sortent en cette fin d’année…
Il est d’ailleurs bon de noter que les animations du côté des stands, à l’inverse d’autres gros titres comme iRacing, existent et se veulent plutôt bien réalisées aussi… 🙂
VR…VRaiment ?
S’il est une chose sur laquelle nous avions réellement quelques appréhensions, c‘était concernant la gestion de la VR dans le jeu. Il faut bien avouer que Project cars avait été «optimisé » aux lances pierre lors de la sortie des casques VR, proposant ainsi une expérience des plus mauvaises et rageante a bien des moments.
Heureusement, le constat est tout autre pour cette seconde version. Au contraire, nous avons même été particulièrement emballés pour ne rien vous cacher.
Notre HTC Vive aura été vissé sur notre crane presque tout le temps de ce test, tant l’immersion apportée était intense et réellement pensée pour les gamers du style.
Plus besoin de retirer le casque constamment. Les menus sont lisibles, le jeu est extrêmement bien optimisé et quelques options à désactiver telles que l’herbe ou des détails dans les gradins suffisent à rendre le jeu ultra fluide, avec des FPS constants, quel que soit le mode et le nombre de voitures sur la piste (jusqu’à 32!). Même le supersampling est disponible via le menu pour les joueurs ne maîtrisant pas ce paramètre dans SteamVr ou le manager Oculus Rift…
Un dernier point nous aura particulièrement séduits dans le mode VR, c’est la vue «casque». En effet cette dernière simule les bords du casque du pilote, réduisant ainsi encore plus notre champ de vision haut/bas, mais améliorant grandement l’immersion. Sans compter que l’image à rendre par le GPU étant moindre (beaucoup de noir), cela soulage encore la configuration. Pas bête…
Vous l’aurez compris, Project cars 2 est une réelle bonne expérience VR et a un argument de poids face à la concurrence qui peine clairement à nous sortir des modes VR convaincants…quand il y en a….
Des modes en pagaille….
Sur ce point, rien de bien neuf dirons-nous.
Comme dans la majorité des jeux de courses, vous aurez à progresser dans une carrière solo. Vous signerez un contrat tout en bas de l’échelle pour espérer, au bout de plusieurs saisons, arriver au panthéon du sport automobile. F1, Endurance ou qui sait Rallycross…Libre à vous d’orienter au mieux votre carrière lorsque des choix vous serons proposés.
C’est simple, mais cela fonctionne toujours bien !
À côté de cela, vous ne passerez pas à côté des modes traditionnels « contre la montre » ou « essai privé ». Rien de bien neuf sous le soleil.
Le mutliplayer ? Bien entendu !
Pour le coup, on garde la même base que pour les autres jeux du style, avec une liste de serveurs disponibles, privés ou non, on rejoint et on joue…
Enfin si et seulement si on a le niveau demandé par le joueur qui host !
En effet c’est la grosse nouveauté du mode mutli, vous avez, tout comme dans iRacing pour ne citer que lui, une « e-réputation » qui vous suivra tout au long de votre progression en mutli.
Vous commencerez donc avec 1.500 points sur votre licence et libre à vous de la faire augmenter en faisant des courses propres, sans touchettes, crash ou sorties de piste…ou a contrario, la faire baisser en roulant comme un kamikaze à chaque course.
Tout comme dans les autres simulations utilisant ce système de points, le point noir est de réussir à progresser rapidement lors des premières courses tout en sachant éviter les fous du premier virage. Pas toujours simple et au contraire frustrant de baisser sur sa licence alors qu’on a essayé de rouler propre.
Ce n’est qu’à force de persévérance que vous arriverez à monter et vous mettre à l’abri de ce genre de pilote sur des serveurs à « haute e-réputation».
Arcade or not Arcade ?
Tout en essayant de rester neutres et subjectifs, nous allons tâcher de classer Project cars 2 parmi les autres simulations du moment. Sachant que ce point est très souvent sujet aux critiques, n’hésitez pas à partager également votre point de vue en commentaire ici même ou sur Facebook. Nous aimons connaitre votre vision des choses, sachant que quoi qu’il arrive il n’y a pas qu’une vision unique et que la nôtre n’a pas valeur de référence pour autant 😉
Nous étant maintenant cachés derrière nos boucliers anti-troll, ouvrons le bal !
Project cars 2 garde la même approche que le premier opus. On se situe en deçà de la simulation cherchant à atteindre le réalisme au plus proche, tel que du iRacing et éventuellement du Raceroom et Assetto Corsa, mais ne cherche pas non plus à rendre les courses trop brutales tel que le fait par exemple Forza Motrosport 7.
Nous n’oserons pas nous prononcer sur GranTurismo Sport n’ayant pas encore eu l’opportunité d’y toucher !
Les sensations que nous avons retrouvées lors de nos tests au volant (Fanatec CSL ELITE PS4/PC) étaient réellement bonnes. Chaque glissade, décrochage, blocage de roue étant ressenti et avec une très bonne précision. À la différence d’un iRacing par exemple, la conduite est beaucoup plus « permissive » en termes d’attaque et d’erreur. Ici, un mauvais freinage sera récupérable beaucoup plus facilement. Pas de tête à queue permanent à moins de pousser comme un fou sur le champignon.
La conduite est donc adaptée au grand public tout en donnant tout de même une certaine satisfaction aux utilisateurs plus avertis lorsque toutes les aides proscrites dans la réalité sont également désactivées dans le jeu.
Les voitures actuelles sont globalement assez simples à maintenir sur la route. Les tractions contrôle, ABS et autres aides du style y sont probablement pour quelque chose et permettent au pilote d’attaquer sans trop se poser de question.
Inversement il est très plaisant de conduire de vieille formule 1 ou LMP1 d’antan et de se rendre compte de la difficulté à ne pas la mettre en tête à queue à chaque réaccélération.
Le challenge est donc tout de même présent et la voiture ne suis pas un rail sur la piste.
Les fans de simulations plus poussées ne seront donc pas déçus pour autant, le degré de difficulté étant certes un peu moindre, mais tout de même assez grand que pour se mettre au tas si on dépasse les limites !
A contrario, les joueurs aimant les courses plus animées et viriles où les parechocs ont tendance à ne pas tenir un tour et/ou les portières s’entrechoquent à chaque virage, vous risqueriez d’être déçu! Tant le solo reste permissif et l’IA pourrait vous donner du fil à retordre, tant en mutli ce type de comportement vous ramènera irrémédiablement dans le bas du classement, peu importe vos positions finales à l’arrivée et tôt ou tard vous finirez dans des courses de stock-car à chaque session.
En termes de sensations, deux choses nous ont également frappées lors de nos premiers tests. Moins par la suite, la faute à des updates « day one » corrigeant le problème, ou à notre subconscient nous forçant à nous tenir loin des deux points détaillés ci-dessous…allez savoir !
En effet lors de nos premiers tours de roue nous avons trouvé que l’herbe, surtout mouillée, était un véritable « aimant à voiture ». Si vous aviez le malheur de sortir un rien large et de mettre même qu’un tiers de la surface de votre pneu dedans, votre voiture était automatiquement tirée vers l’herbe et s’engageait là une véritable bataille pour vous en sortir sans perte de contrôle.
L’herbe doit bien entendu influencer le comportement de la voiture, mais de là à l’attirer autant en si peu de temps…c’était quelque peu exagéré.
Idem du côté des flaques, même si ici l’aquaplaning justifiait plus facilement ce comportement.
Néanmoins, que vous passiez à 20km/h (nous avons testé) ou 150 km/h, le résultat était le même. La voiture tirait tout droit dans la direction initiale. Ce second point nous a par contre moins gêné, à partir du moment où ce comportement est connu et appliqué à tout le monde sur la piste…après tout pourquoi pas…une difficulté bienvenue en piste cette fois.
Volant ou manette ?
Project cars étant sorti sur PC, mais également PS4 et Xbox One, il était donc obligatoire pour les développeurs de proposer une expérience de jeu aussi agréable d’un côté comme de l’autre.
Pour notre part nous avons passé l’entièreté du test sur volant, ce support nous semblant le plus adapté à un jeu de ce type, qu’on soit sur pc ou console.
Néanmoins les échos que nous avons eus des joueurs console se veulent plutôt positifs également. Ce n’est pas facile de satisfaire chacune des communautés, or Slightly Mad Studios semble s’en sortir par trop mal pour le coup !
Un reproche néanmoins a formuler, que l’on soit en manette ou volant, l’impossibilité de configurer chaque paramètre du jeu sur une boite à bouton. En effet, si vous souhaitez par exemple augmenter ou diminuer les litres à ajouter lors de votre ravitaillement, vous serez contraint, tout en roulant, d’entrer dans trois menus différents coup sur coup avant de pouvoir régler cela. Il en va de même pour changer ou non ses pneus. Des boutons «raccourcis» pour ce type de manipulations récurrentes devraient pouvoir être ajoutés tout comme c’est le cas pour la balance des freins par exemple…
Ambiance sonore
Nous terminerons par un dernier point, mais toujours aussi soigné sur Porject Cars 2. L’ambiance sonore ! Qu’il s’agisse des menus avec une bande-son toujours enivrante, aux bruits des moteurs et des effets plutôt convaincants, les sons restent particulièrement bien faits dans cette licence.
Il en va de même pour la spatialisation du son. Passé de la vue cockpit, à la vue cockpit «casque», et le son deviendra plus sourd, étouffé, tel qu’un pilote l’entend. Tournez votre tête à droite ou gauche et là encore les sons suivront de manière naturelle.
Cela peut sembler un détail, mais dans bien des situations, ces informations correctement remontées vous permettront de situer au mieux vos poursuivants, en plus d’utiliser vos rétroviseurs…
Conclusion
Project cars 2 succède de bien belle manière à Project cars. Ayant gardé ce qui a fait le succès de son prédécesseur tout en sachant écouter la communauté et apporter ces quelques options et optimisations que l’on attendait tous.
Le support VR abouti est une réussite et rien que pour ce point, le jeu mérite un bel accueil.
Les nombres de voitures, circuits, conditions climatiques et modes permettent un nombre invraisemblable de combinaisons et donc de nombreuses heures de jeux.
Le mutliplayer quant à lui se veut complet, à priori bien organisé avec son système de permis à point, et donc lui aussi permet d’entrer dans l’e-sport de bien belle manière.
Project cars 2 nous a donc convaincu sur bien des points, tout en acceptant qu’on soit là sur une simulation poussée, mais toujours « grand public ». Cela ne nous empêchant pas de prendre un réel pied lors de nos nombreuses sessions en solo ou en mutli que nous n’hésiterons pas à vous partager dans les semaines qui viennent…
Nous essayerons d’ailleurs également d’organiser des compétitions entre membres de la communauté mais nous ne pouvons en dire plus pour l’instant. Tout cela prenant un peu de temps à mettre en place ! Stay tuned !
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Project Cars 2 (22 septembre 2017) Project CARS 2 est un jeu course, simulation réalisé par Slightly Mad Studios et commercialisé par Bandai Namco. Plus de 139 tracés et 180 véhicules divers (Gt, Monoplace, Routière, Supercars,…) Promotion: Project Cars 2 sur GamePlanets.com |
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Hello!
Mon premier post sur le site.
J’ai découvert vos vidéos sur YTube hier, votre forum aujourd’hui, bravo, j’adhère! (comme les pneus…)
Pour votre test de PC2, je suis entièrement d’accord avec vos commentaires, c’est un grand jeu, une très bonne simu, pas ultra permissive, mais pas l’inverse non plus.
De grosses mises à jours ont eu lieu depuis le lancement du jeu et bien des soucis ont disparu.
Ca me fait tjrs rire les gars qui estiment qu’une simu doit être difficile à maîtriser, difficile oui, pour atteindre l’excellence, pas quand on roule calmos.
Déjà qu’il nous manque tellement de sensation par rapport au réel!
Après, comme vous j’ignore ce qu’il vaut avec une manette.
Petit commentaire sur le mode casque dont vous parlez dans votre test, il est possible d’activer dans les options le suivi du casque ds les virages.
Cela veut dire que la vue (mode casque) se porte naturellement vers l’apex, et c’est vraiment un énorme plus en terme d’immersion, en tout cas pour moi, même si je suis passé à la VR depuis quelques mois.
C’est réglable en plus ou en moins, je conseille de mettre à fond.
Le mode VR est monstrueux, le tester c’est l’adopter, sauf si soucis physique avec la VR.
Et pour terminer, j’ai oublié de parler du vrai souci que j’ai avec PC2, déjà présent sur PC1, le décrochage du cul de la voiture à basse vitesse lors de la récupération d’un décrochage à grande vitesse.
Je m’explique, vous êtes à 250, la voiture part suite à une erreur ou à votre décision de la faire partir.
soit :
– Vous la récupérez et tout va bien.
– Vous avez fait n’importe quoi et elle est logiquement irrécupérable.
– Vous avez géré votre survirage excessif, vous êtes sur le point de rétablir la situation, vous êtes à 20 KM/H et là, paf! elle part complètement et vous avez le cul qui fait un 180.
Ca m’énerve!
Car c’est illogique, anti simu et ça me sort du nez, car PC2 est Ma simu préférée.
Mais bon, c’est pas souvent et j’espère toujours une mise à jour, viendra? viendra pas?
Je l’espère en tout cas.
Ca me fait penser à l’autre souci que vous évoquez, l’herbe qui vous attire trop, mm à basse vitesse et sur le sec. J’arrive à compenser, mais c’est vrai que c’est pas terrible comme sensation.
Autrement, n’hésitez pas, si vous avez volant et pc assez récent, acheter le!
Aujourd’hui 22 mars il est à 24 euro sur Instant Gaming. (sans saison pass)
Merci pour cet avis partagé et détaillé 🙂