S’il y a bien une marque que les SimRacers aguerris ne peuvent ignorer, c’est bien entendu Heusinkveld. En effet la réputation de leurs réalisations n’est plus à faire et les produits conçus par Niels Heusinkveld, ingénieur et simracer passionné, sont parmi les plus réputés du milieu. Tout particulièrement dans un domaine, les pédaliers ! Car oui, Heusinkveld ne se limite pas aux pédaliers, mais réalise également des freins à main et shifter,.. mais sur ce point, nous y reviendrons dans quelques jours avec de nouveaux essais !

The ULTIMATE pedals ? 😍 @heusinkveldnl #heusinkveld #pedals #simracing #race

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Handbrake @heusinkveldnl …review in progress #heusinkveld #simracing #race #handbrake

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Sequential shifter in review…#heusinkveld #shifter #simracing 🤩

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Le pédalier se présente sous deux déclinaisons. En version « Pro » ou « Ultimate ». Nous avons eu la chance de recevoir la version Ultimate, qui comme son nom l’indique, se positionne un cran au-dessus de la version Pro.

Les principales différences sont, la pression que l’on peut exercer sur la pédale de frein. 55Kg pour la version Pro, contre 136Kg pour la version Ultimate. Idem du côté de l’embrayage, 14Kg pour la version Pro, contre 45 Kg pour la version Ultimate.

Dernier détail, mais qui changera également le ressenti global à l’utilisation, toutes les pédales de la version Ultimate sont équipées des vérins hydrauliques.

Version PRO
Version ULTIMATE

 

 

 

 

 

 

 

Design, mais encore ?

Visuellement, le pédalier tranche avec beaucoup de ses concurrents. Il arbore clairement un style très épuré au niveau des matériaux et couleurs utilisés, mais a surtout une approche très industrielle.
L’usinage des pièces est irréprochable. Pas d’arrête tranchante, un rendu mat, propre, microbillé. Cela va jusqu’au soin apporté au ressort utilisé pour la pédale d’embrayage, avec sa peinture bleue électrique du plus bel effet. Tout est là pour nous rappeler qu’on est ici en présence d’un produit très haut de gamme.

L’un des points forts de ce pédalier est la possibilité de régler chaque pédale et chaque composant de celle-ci au cas par cas !
Tout se fait via l’utilisation de clés Allen, de diamètres variables certes, mais pas de tournevis ou autres à prévoir …A noter d’ailleurs que l’ensemble des clés sont fournies avec le kit !

Chaque pédale trouve sa place dans le packaging

Niveau réglages, cela commence avec la possibilité, pour chaque pédale, de régler l’inclinaison via deux équerres situées à l’arrière celle-ci. En quelques coups de clés, on dévisse, on oriente la pédale et on ressert l’ensemble. Moins d’une minute et le tour est joué.

Autre modification qui peut s’appliquer à chaque pédale, le réglage de la hauteur du pad. (zone où repose la semelle de la chaussure). Là encore, il suffira d’enlever le boulon se trouvant à l’arrière du pad, de repositionner celui-ci suivant les trois hauteurs possibles et vous en aurez déjà fini.

Vous l’aurez compris, pas besoin d’être ingénieur pour se lancer dans la configuration méticuleuse de son pédalier, tout se veut extrêmement simple à manipuler.

 

Accélérateur

Comme pour le frein et l’embrayage, l’accélérateur est muni d’un Load cell. Capteur ayant pour but de calculer avec une extrême précision la course de la pédale afin d’avoir une interaction des plus précises avec votre simulation préférée.
Cette technologie, souvent utilisée uniquement sur le frein, est ici déployée sur toutes les pédales !
Inutile de préciser qu’avec de tels capteurs, une variation d’un demi-millimètre sera directement détectée et interprétée à l’écran.

Toujours dans le but d’obtenir le meilleur ressenti possible, vous aurez la possibilité de jouer sur d’autres réglages de votre pédale. Par exemple, la course totale pourra varier très facilement en venant avancer ou reculer une petite butée positionnée au pied de celle-ci.

Bien entendu, libre à vous également de venir régler la rigidité de la pédale et les contraintes appliquées d’origine sur le ressort qui compose celle-ci. En effet via un système de bague à tourner et de contre-écrou, cette modification est réalisée en moins de temps qu’il faut pour le dire.

Il en va de même pour le vérin hydraulique dont vous pourrez venir modifier l’inclinaison et donc le ressenti, aussi simplement.

Qu’apporte un tel vérin sur ces pédales ?
Difficile à expliquer, mais tentons ! En effet, la viscosité de l’huile comprise dans celui-ci permet de « durcir » légèrement la course de la pédale, tout en supprimant les éventuels chocs que l’on pourrait avoir s’il n’y avait qu’un simple ressort.
Pour le retour de la pédale, là encore, même si son effet est minime, le vérin permet de relâcher avec un peu plus de douceur la pédale, sans claquement mécanique comme pourrait nous le faire ressentir un ressort seul. C’est très subtil, certes, mais cela apporte encore un cran à l’immersion proposée par un tel matériel et nous rapproche petit à petit de ce que nous connaissons dans nos voitures du quotidien.

 

Frein

Le frein est probablement la pédale nous ayant le plus surpris. Sa précision est diabolique !
Là encore, le Load cell n’y est pas pour rien, mais probablement pas autant que la conception même de la pédale.

En effet, il nous est possible de régler la rigidité de celle-ci simplement en modifiant les rubbers. Blanc pour les plus « soft », vert pour les plus « hard ». Leurs changements s’effectuent là encore très facilement et en quelques instants.

Vous l’aurez probablement remarqué, avant ces rubbers se trouve un petit ressort d’environ 1.5cm. Ce dernier permet en effet d’entamer la course, légèrement, avant d’attaquer réellement les caoutchoucs. Là encore, ce détail pourrait semble anodin, si ce n’est qu’une fois qu’on y a gouté il est difficile de se passer de cette sensation lors du freinage.
Comme pour les deux autres pédales, le vérin hydraulique apporte une certaine temporisation et diminution des éventuelles variations de pression sur la pédale, que cela soit à la compression ou la détente.

 

Embrayage

Souvent négligé par les fabricants de pédaliers, l’embrayage Heusinkveld peut se targuer de reproduire assez bien la sensation que procure un embrayage réel, comme ceux embarqués en course.

On ressent parfaitement les différents niveaux de pression tout au long de la course. Assez soft en début de course, jusqu’à l’arrivée au point de patinage, qu’il faudra là passer en exerçant une pression plus forte, pour enfin s’enfoncer en douceur jusqu’en fin de course.

Malgré un châssis rigide, la position « medium » configurée d’origine s’est montrée par contre assez difficile à enfoncer à répétition sur de longues courses. Nous avons donc opté pour une configuration plus soft, là encore en changeant les boulons de place en quelque instant.

Buttée de fin de course, cellule load cell et vérin hydraulique sont bien entendu également de la partie avec le même résultat que sur les pédales détaillées précédemment.

 

Installation et configuration

Pour l’installation sur le châssis, deux solutions s’offraient à nous. À même la platine du Rseat N1, ou via la base aluminium proposée par Heusinkveld. Nous avons opté pour cette dernière, celle-ci étant plutôt jolie visuellement et permettant de venir cacher le contrôleur USB en dessous, une fois installée.

Cette platine vous permettra de régler l’espacement de chaque pédale individuellement, toujours très facilement. La fixation au châssis se fera, elle, via l’intermédiaire deux petites équerres, fournies d’origine, tout comme la visserie.

 

Les trois pédales branchées sur le contrôleur USB, et ce dernier branché à l’ordinateur, la configuration se passe en deux temps trois mouvements. 100% Plug And Play, nous n’avons pas eu à chipoter pour faire reconnaitre l’ensemble par Windows10.

L’étalonnage des pédales se passe via un petit soft proposé sur le site du fabricant. On enregistre la pression la plus faible, la plus haute, la moyenne, et là encore vous en aurez fini avec cette étape. Seul iRacing vous demandera à nouveau de calibrer les pédales lors du lancement du jeu, mais là encore rien de bien compliqué.

À noter qu’un soft pour calibrer encore plus facilement les pédales sera proposé par Heusinkveld dans quelques jours, vous évitant ainsi les procédures décrites ci-avant. Bien que ces dernières soient honnêtement à la portée de tous….

 

Notre avis

Difficile de ne pas être élogieux lorsque l’on parle du pédalier de Heusinkveld !
Ne tournons pas autour du pot, il s’agit probablement du meilleur pédalier qu’il nous ait été donné de tester à ce jour ! J’insiste néanmoins bien sûr le « qu’il nous ait été donné de tester ce jour » bien entendu !

Les trois pédales présentent des caractéristiques distinctes, mais reprenant exactement ce que l’on est en droit d’attendre si nous étions dans une vraie automobile. Un accélérateur linéaire, précis, mais suffisamment rigide que pour ne pas s’enfoncer à la moindre petite pression involontaire. Un frein d’une précision crapuleuse une fois bien configuré et un embrayage simulant les différentes étapes cruciales dans la course de celui-ci.

Un tel bijou n’est bien entendu pas donné, même si, un tel investissement se justifiera assez facilement auprès d’un simRacer passionné sachant qu’il le gardera probablement de longues années !

Comptez 1329€TTC pour la version Ultimate, contre 719€TTC la version PRO. À noter que si vous souhaitez réduire légèrement la facture, vous pouvez opter pour un kit deux pédales, annoncé lui a 599€TTC pour la version pro et 1079TTC la version Ultimate.
À cela s’ajoute le prix de la platine, optionnelle, 94€ TTC.

En résumé, conseillons-nous le pédalier Ultimate de chez Heusinkveld ? Oui, mille fois oui, si votre portefeuille vous le permet !

Découvrir le pédalier en action lors d’une course IMSA iRacing

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